Ateliers d’écriture créative (et/ou thérapeutiques)


« Ecrire, ma joie profonde !  » Albert Camus, Carnets

Je propose de mettre l’art de l’écriture au coeur des ateliers. 

L’écriture et la lecture ne s’acquièrent pas facilement. Nous savons que leur pratique est particulièrement bonne pour le développement du cerveau : l’individu acquiert des compétences qui le rendront meilleur dans tous les sens du terme. Il sera plus autonome dans sa pensée, dans son comportement, dans sa créativité, dans la régulation de ses émotions et donc dans sa façon de réagir aux événements que la vie lui imposera. 

En un mot, il sera plus fort intérieurement et socialement. 

Car s’exprimer n’a pas de prix. 

Quand on pratique l’art, notre cerveau et, par conséquence notre corps, fonctionnent autrement que dans la vie quotidienne. La « pensée » désinhibe, se détachant de la prédominance de la rationalité et à la logique ; les émotions, les sensations se débloquent. Des associations, des images remontent à la surface au gré de l’improvisation. Quelque chose de la spontanéité arrive. 

Ce qui dort endormi en nous se révèle. La poésie qui se couche par écrit libère une vérité de nous quand elle se dépose sur la feuille. Les mots savent avant nous. Nous découvrons la puissance des mots. Ceux-ci nous impactent. Et par eux, nous pouvons impacter notre vie et celle des autres. Si souvent l’écrit « dit » ce qu’e nous n’arrivons pas à dire par oral, ce que nous ne savions pas là.

C’est une bulle d’air, c’est accéder à une profonde respiration dans un monde étouffant pour beaucoup d’entre nous. 

Avec la détente et la joie, apparaissent une nouvelle vision de soi et du monde. Agir par l’acte d’écriture, agir avant de penser, c’est ainsi qu’on s’affranchit de nos blocages. 

La souplesse d’esprit se développe. Il devient plus apte à trouver des alternatives pour sortir de nos schémas habituels qui le limitent.

Certains croient qu’être poétique nous détache de la réalité, du concret, du tangible. C’est tout le contraire : toucher au poétique peut grandement favoriser la prise de conscience, et donc les décisions et le passage à l’action s’accélèrent.

Des récentes études en neurosciences ont confirmé ce que j’ai observé dans mes ateliers au fil des années. En état d’écriture, le contrôle lâche, la pression se dissout et l’imagination se déploie. 

De même, des études ont été faites sur les effets positifs de la pratique régulière de l’écriture par une amélioration des compétences psychosociales. 

Je me suis enchantée de constater que l’atelier d’écriture contribuait à la réparation des participants. 

Écrire est un acte de transformation.

L’art est en lui-même thérapeutique. Thérapeutique, mais sans le dire, sans faire de psychologie, sans injonction de guérison, sans injonction tout court : sans pression. On n’attend rien et c’est parce qu’on n’attend rien que le processus de guérison est possible. On pense à autre chose qu’à son problème qui ne peut pas se réparer par la pensée rationnelle. Le cerveau ne le peut pas. La solution vient d’ailleurs, notamment quand on ne cherche pas de solution. C’est ce que j’appelle le « détour. »

J’ai constaté combien ce détour aidait à soigner les psychotraumas et autres blessures. Marsha Linehan (psychiatre américaine) a beaucoup travaillé sur ce sujet avec des outils d’écriture pour l’identification et la régulation des émotions. 

L’importance du groupe est à souligner. Pour que l’improvisation de l’écriture soit sécurisée et puisse se faire, l’atelier cadre l’accompagnement. Le groupe rassure en offrant des moments de partages et de confidences, en se nourrissant de l’écoute et des retours des autres. On fabrique ensemble des souvenirs et du commun. On s’inspire les uns les autres. 

Car être écouté et entendu n’a pas de prix. Se laisser être un être émotif, identifier ses émotions, ses sensations, ses sentiments et mieux les connaître permet d’aller mieux et de gagner en maturation, en confiance et en autonomie.

Ca nous rend plus vivants et ça nous libère.

Les ateliers développent

* l’acquisition de compétences psycho-sociales

* l’autonomie

* la détente et la paix intérieure

* la réparation 

* la justesse et l’efficacité dans nos tâches

* la connaissance de soi

* la confiance en soi

* l’estime et l’affirmation de soi

* l’identification, l’expression et la régulation des émotions

* l’intelligence émotionnelle 

* un gain en énergie

* le plaisir et le jeu

* la créativité

* la sensation de sécurité

* l’amour de soi

* la présence et la réception au potentiel du présent

Grande-Synthe, centre de placement éducatif, Protection Judiciaire de la Jeunesse, mai 2024 pour « Dis-moi dix mots »

Grande-Synthe, centre de placement éducatif, Protection Judiciaire de la Jeunesse, mai 2024

 

Prestations et inscriptions : jesuisantipodienne@gmail.com

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